Comment la Process Communication vous aide à gagner en sérénité ?
La Process Communication permet de découvrir et de comprendre sa structure de personnalité, ou celles des autres. C’est un outil très intéressant en matière de développement personnel. La méthode, inventée par le docteur en psychologie Taibi Kahler, peut notamment aider les personnes à être plus sereines dans leur contexte professionnel.
Mieux se connaître grâce à la Process Communication et mieux comprendre ses besoins
L’un des premiers enjeux de la Process Communication, c’est d’apprendre à mieux se connaître, et ainsi à mieux exploiter ses ressources. « Cela sous-entend de comprendre ses préférences, savoir ce dont on a besoin et comment nourrir ces besoins », explique Christelle Delavaud, coach certifiée en Process Com et manager de l’offre Développement personnel chez Cegos.
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Un profil de type Persévérant cherche par exemple à faire reconnaître ses opinions et ses contributions au travail, tandis qu’un profil de type Empathique souhaite plutôt satisfaire des besoins sensoriels et être reconnu en tant que personne. Or, lorsque ces besoins psychologiques ne sont pas comblés positivement, les individus ont inconsciemment tendance à les satisfaire de manière négative. « Par exemple, un profil de type Analyseur aime être félicité pour son travail et structurer son temps. Mais si ses besoins ne sont pas satisfaits positivement, il risque de basculer dans le surcontrôle et le "sur-détail". Il peut aller jusqu’à surinvestir la sphère professionnelle », illustre notre experte.
Connaître son profil Process Com, c’est donc apprendre à identifier ses besoins et chercher à y répondre positivement. C’est une première étape pour améliorer son niveau de bien-être. « Par exemple pour le type Analyseur, cela peut être de demander à son manager des feedbacks positifs pour satisfaire un besoin de reconnaissance », note Christelle Delavaud.
La Process Communication pour identifier ses comportements sous stress
Il existe deux types de stress : le bon et le mauvais. Le premier se caractérise par une énergie positive permettant aux individus d’agir efficacement. Au contraire le second, le mauvais stress, provoque des comportements négatifs, donc de l’angoisse et de la démotivation. Le plus souvent, sous stress l’individu cesse de penser clairement. Il ne réussit plus à résoudre des problèmes. Il ne perçoit plus les situations telles qu’elles sont, mais telles qu’il croit qu’elles sont...
« L’une des grandes forces de la Process Communication, c’est justement de prévoir des comportements sous stress, c’est-à-dire de savoir identifier les signaux verbaux et non verbaux qui indiquent que l’individu entre dans un état de stress », indique Christelle Delavaud.
Reconnaître ses propres comportements sous stress, c’est se donner une chance de les réduire et d’envisager une sortie de crise rapide. « Pour une personne de base Analyseur, c’est prendre du recul lorsqu’elle commence à vérifier et vérifier encore. Un comportement qui traduit le début d’une séquence de stress pour les types de personnalité Analyseur », explique notre coach certifiée en Process Communication. Autant de leviers qui agissent également sur le niveau de bien-être de l’individu.
Connaître sa « question existentielle »
Dans son modèle, Taibi Kahler a identifié 6 types de personnalité. Chacun possède un thème récurrent qu’il a nommé "question existentielle".
- "Suis-je aimable ?" pour le profil Empathique,
- "Suis-je compétent ? " pour le profil Analyseur,
- "Suis-je digne de confiance ? " pour le profil Persévérant,
- "Suis-je voulu ? " pour le type Imagineur,
- "Suis-je vivant ? " pour le type Promoteur,
- "Suis-je acceptable ? " pour le type Énergiseur.
Connaître la question existentielle qui correspond à votre type de personnalité peut vous aider à gagner en sérénité. Et pour cause : ces questions touchent au fondement de notre équilibre psychologique et « constituent autant des lignes de force que des lignes de vulnérabilité », indique Christelle Delavaud. Si cette question existentielle revient de manière incessante, des peurs peuvent s’installer et le niveau de stress de l’individu exploser.
Établir de bonnes relations avec les autres
« Améliorer son bien-être, c’est aussi entretenir de bonnes relations avec les autres », rappelle Christelle Delavaud. En répondant aux besoins psychologiques de ses collègues de travail et surtout en s’appuyant sur le bon canal de communication ("nourricier" pour le type Empathique, "directif" pour le type Promoteur,…), on peut éviter un grand nombre de conflits. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle la Process Com convainc autant de managers.
En cela, la méthode contribue à l’émergence d’un environnement de travail harmonieux, dans lequel chaque individu trouve sa place. « Connaître ses besoins, les exprimer et inciter les autres à le faire crée un environnement sécurisant et respectueux qui permet à chacun de s’épanouir, de faire baisser son niveau de stress, dans une logique de cercle vertueux », continue notre coach. Cela suppose toutefois d’être attentif à ses collègues de travail. En effet, il faut réussir à nourrir leurs besoins aux premières manifestations de stress ou les aider à sortir de leurs séquences de stress.
Monter dans les étages supérieurs de la Process Com
Pour chacune des personnalités, il existe le principe de base et de phases, que Taibi Kahler a eu l’idée de représenter comme un immeuble de six étages, doté d’un ascenseur. « Plus on monte dans les étages pour parler le même langage qu’un type de personnalité éloigné de soi, plus cela demande de l’énergie », rappelle Christelle Delavaud.
Lorsqu’un individu monte dans les étages, dont l’ordre serait établi vers l’âge de 7 ans, et atteint sa caractéristique secondaire (qui est l’étage qui se situe juste au-dessus de sa phase actuelle), cela signifie qu’il se sent bien. C’est donc un excellent indicateur à traquer, à la fois chez soi et chez les autres, pour peu qu’on maîtrise bien la Process Communication. Pour Christelle Delavaud, « en prendre conscience lorsque ça arrive ou lorsque cela arrive peu, c’est contribuer à rester vigilant son état de bien-être », conclut-elle.
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