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Vous avez été 51% à répondre « des signes de reconnaissance réguliers » à la question de notre sondage « quelle est selon vous la clé de la motivation de l’équipe ? ». Viennent loin derrière « une bonne ambiance d’équipe » avec 28%, « votre propre motivation » avec 14% et « une rémunération motivante » avec 8%. Étonnant ? Pas vraiment. Ces résultats viennent confirmer ce que les différents théoriciens de la motivation ont mis en évidence sur le sujet.
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Le psychologue américain Frédérick Herzberg (1923-2000), à qui l’on doit la distinction entre les facteurs d’hygiène - sources de satisfaction - et les facteurs de motivation, avait identifié la reconnaissance comme un facteur déterminant de motivation ou de démotivation. Il avait également pointé que, contrairement aux idées reçues, la rémunération n’est pas l’élément le plus déterminant dans la motivation.
Si le besoin de reconnaissance est aussi déterminant dans la motivation, c’est qu’il est vital. Le psychiatre américain René Spitz (1887-1974) a mis en évidence les conséquences dramatiques (hospitalisme) des carences affectives sur le développement psycho-affectif chez des nourrissons séparés de leur mères. Quel que soit l’âge, les expériences d’isolement sensoriel sont insupportables.
Le besoin de reconnaissance est également indifférencié : mieux vaut de la reconnaissance négative que pas de reconnaissance du tout. Tout sauf l’indifférence ! En déficit de reconnaissance positive, le collaborateur va chercher inconsciemment à obtenir de la reconnaissance même si elle est négative. A cet instant, nos pensées vont vers ce manager qui nous avait déclaré dire bonjour à ses collaborateurs uniquement le lundi…pour l’ensemble de la semaine. Nous vous laissons imaginer les conséquences sur la motivation de ses collaborateurs.
Nous devons à l’Analyse Transactionnelle le concept de « signes de reconnaissance », qu’elle classe en 4 catégories en fonction du fait qu'ils sont :
Positifs | Négatifs | |
ConditionnelsConcernent le FAIRE ou l’AVOIR | « Votre compte rendu est précis et complet ! » | « Vous avez inversé les pages 3 et 4 dans le rapport que vous m’avez remis » |
InconditionnelsConcernent l’ETRE | « J’apprécie de travailler avec vous » | «Vous n’êtes pas très souriant » |
Pour qu’il soit intégré par le collaborateur, le signe de reconnaissance que donne le manager aura intérêt à être :
Le manager a également intérêt à pratiquer une gestion des signes de reconnaissance. Cela consiste à :
Opération impossible