Recevez nos newsletters
Formation, Management, Commercial, Efficacité pro
Abonnez-vousYou are using an outdated browser. Please update your browser for a better experience
Vous trouvez que vos collaborateurs sont trop passifs, qu’ils ne prennent pas assez d’initiatives ? Vous les sollicitez pour qu’ils participent, qu’ils fassent part de leurs idées, avec un résultat décevant ? D’accord. Mais et vous : qu’avez-vous fait pour changer la donne ?
© Shutterstock
Vous êtes nombreux à faire ce type de constat. Et le « système » dans son ensemble favorise sans doute ces comportements. Les ingrédients qui nourrissent l’inertie collective sont innombrables. Comment vous y prenez-vous lorsque vous souhaitez que votre équipe quitte son fauteuil de « critique passif » et se remonte les manches pour réfléchir et co-construire avec vous ?
Très souvent, ce qui permet aux collaborateurs d’évoluer dans leur attitude vis-à-vis de la prise d’initiative est une affaire de permission. Il y a, en quelque sorte, des verrous à faire sauter pour que chacun se sente la capacité et la légitimité de produire des idées qui auront leur place dans la contribution collective. En clair, il faut pouvoir montrer aux collaborateurs qu’ils peuvent « se lâcher » tout en restant professionnels.
Cela suppose en revanche de marquer des temps ouverts à une forme de créativité, distincts des temps dédiés à l’analyse et l’évaluation des idées.
Dans vos réunions d’équipe, vous pouvez vous aussi vous donner ces « permissions » en variant les modalités, les façons de travailler en créant de la surprise et de la convivialité…
« Quand on fait ce que l’on a toujours fait, on obtient ce que l’on a toujours obtenu », disait Paul Watzlawick… théoricien de l’approche systémique. Lorsque nous sommes confrontés à un problème auquel nous n’avons pas trouvé de solution, nous préférons souvent réitérer une tentative de même nature sous une forme différente plutôt que de ne rien faire…
Le manager qui veut développer l’esprit d’initiative peut solliciter ses collaborateurs sous une forme (proposer une boîte à idée), puis sous une autre (expliquer son attente sur le niveau d’autonomie en réunion et lors des entretiens annuels)… Tant qu’il n’aura pas levé les freins de l’équipe pour agir autrement, ces tentatives risquent d’avoir les mêmes résultats décevants. Il s’agit donc de considérer le problème sous un angle nouveau. Comment arrêter de faire « toujours plus de la même chose » ?
Nul besoin d’avoir l’âme d’un romancier de génie ou d’un grand créateur de mode pour apprendre à faire autrement. Peu importe l’originalité ! Ce qui compte avant tout est de s’y prendre différemment.
Pour cela, vous pouvez recourir à des leviers à la portée de chacun.
Dessiner ce que l’on voudrait être demain au sein du service par exemple… l’idéal étant de le faire faire par ceux qui aiment dessiner bien sûr :
Par exemple, pensez à « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé » = to think out of the box, disent les Anglais, que l’on traduit par ‘sortir du cadre’ mais dont la traduction littérale, penser hors de la boîte, est riche de sens.
Sans aller jusqu’à se placer dans un état d’esprit de ‘festival de la créativité’ permanent, il s’agit de saupoudrer de temps à autre, dans vos temps collectifs et échanges individuels, des ouvertures de ce type, de la nouveauté.
Vous devez surmonter vos propres freins à la prise d’initiative. Ils ont une parenté avec ce qui nous freine pour déléguer (ce sera moins bien fait que si je le fais moi-même, ce ne sera pas fait à ma manière, etc.). Avec en prime, une difficulté liée à notre éducation : le rapport à l’erreur.
Par exemple :
Au final, si vous voulez vraiment que les collaborateurs se lâchent côté initiative et autonomie : faîtes de même ! Rappelez-vous la maxime « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ».
Opération impossible