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Pourquoi parler encore de gentillesse alors que l’édition 2011 de la Journée de la Gentillesse, organisée par Psychologies Magazine, a eu lieu le 13 novembre et que la prochaine n’aura lieu que dans un an ?
Dans son billet « Journée de la gentillesse : pourquoi les gens ne sont –ils pas gentils » sur le blog efficacité professionnelle, Alain Duluc nous a expliqué pourquoi nous ne sommes pas gentils mais est-il souhaitable de l’être quand on est manager ?
Cela nous renvoie probablement à notre enfance et à une utilisation dévoyée du terme de gentillesse. Lorsque des adultes disent qu’un petit garçon (ou une petite fille) est gentil(le), ils valorisent sa docilité, son obéissance et le fait qu’il (ou elle) ne les dérange pas comme nous le rappelle des phrases telles que : « Oh, vous savez, d’habitude il est gentil ! ». L’injonction « Sois gentil » est bien souvent synonyme de « sois docile ».
Comment s’étonner alors que des années plus tard, quand on dit d’un manager est gentil, la dévalorisation voire le mépris ne soient pas loin ou que de nouveaux managers adoptent comme credo : « maintenant, il ne faut plus que je sois gentil » en confandant autorité et méchanceté.
Pour y voir plus clair, je me suis emparé d’un dictionnaire pour y lire : « Gentillesse : caractère de quelqu’un qui est d’une complaisance attentive et aimable, caractère de ses propos, de son comportement, bonté » et « Méchanceté : volonté de nuire, de faire mal, malveillance, malignité ».
Attention aux autres, amabilité, bonté… En ces temps où les qualités relationnelles du manager pour prévenir les risques psychosociaux, la discrimination, le stress (cf. le billet d’Annette Chazoule) mon choix était fait : je décidais d’être gentil le plus souvent possible et méchant le plus rarement possible.
J’ai eu à ce moment-là un regret : que la journée de la gentillesse ait eu lieu un dimanche et que les collaborateurs n’aient pas pu en en bénéficier.
De cette décision est née l’idée d’organiser une Journée de la Méchanceté. J’y vois plusieurs avantages :
Je milite pour 364 jours de gentillesse et 1 jour de méchanceté à la carte que le manager pourrait choisir de préférence quand les conjoints, les enfants, les amis…et les collaborateurs sont absents.
Merci d’avance pour votre soutien pour l’instauration de la journée de la méchanceté.
Opération impossible