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La visualisation : une méthode puissante pour atteindre nos objectifs

Pascale BélorgeyExperte Efficacité professionnelle et autrice de La Boîte à outils Process Communication Model®
  • Notre cerveau a besoin de faire le vide avant de se concentrer

  • Notre cerveau aime les belles histoires

  • Laissons notre cerveau rêver la scène

  • Notre cerveau aime les émotions fortes

Dans le dernier billet, nous avons déterminé un objectif qui nous motive et auquel nous avons envie de consacrer du temps. La visualisation consiste à renforcer son pouvoir attractif en créant une émotion positive forte. Notre cerveau déploiera alors toutes ses ressources pour renouveler cette expérience…en vrai !

Notre cerveau a besoin de faire le vide avant de se concentrer

Les urgences, les dossiers en cours, les tâches inachevées, toutes ces pensées parasites empêchent notre cerveau de bien se concentrer sur notre objectif.

Accordons une pause à notre cerveau :

Pour le « débrancher », nous allons utiliser une technique simple de relaxation. En déplaçant l’attention de notre cerveau sur notre corps, elle lui permet de faire le vide et de nettoyer les pensées parasites qui tourbillonnent en permanence dans notre tête.

Asseyons-nous confortablement, les jambes parallèles (non croisées), le dos droit dans une position qui ne nous demande aucun effort. Posons nos mains à plat sur nos cuisses. Concentrons notre attention sur nos muscles en partant du crâne pour descendre jusqu’aux pieds. Pensons juste à détendre chaque muscle : le front lisse, la mâchoire relâchée, le cou libre de toute tension, les trapèzes tombant naturellement, les bras mous, les avant-bras, et jusqu’aux doigts qui reposent souplement sur nos cuisses. Pensons à chaque muscle de notre dos, relâchons les tensions, faisons de même pour les abdominaux, les fessiers, les cuisses, les mollets et les pieds jusqu’aux orteils et la voûte plantaire.

Notre cerveau aime les belles histoires

Maintenant que nous avons fait le vide, place à la création ! Car lorsqu’on lui laisse un espace libre, notre cerveau retrouve son âme d’enfant créateur. Il imagine des histoires complètes avec de l’action, des dialogues, des décors, un héros ! Au-delà de l’objectif précis (la photo), il s’agit ici de jouer la scène complète (le film), en nous attribuant le rôle principal – celui du héros.

Laissons notre cerveau rêver la scène

Reprenons nos deux exemples du dernier billet.

Imaginons la scène de guitare avec les enfants, et allons au bout du rêve. Quels morceaux jouons-nous ? Où sommes-nous ? A quel moment de la journée, de l’année ? Comment est la lumière ? Qui d’autre est avec nous ? Dans notre rêve, tout se passe bien ! Imaginons la voix claire des enfants, les rires, les applaudissements, les paroles échangées.

Imaginons la scène avec l’utilisateur heureux. Même si ce n’est pas la réalité, imaginons que nous puissions être avec lui. Comment utilise-t-il notre innovation ? Dans quel contexte, avec qui ? Que nous dit-il, quels sont ses motifs de satisfaction, ses bonnes surprises ? Que disent les membres de son entourage ?

Notre cerveau aime les émotions fortes

Le véritable ancrage de notre objectif, au plus profond de nous, passe par les émotions. Or notre cerveau ne fait pas la différence entre les scènes réelles ou imaginaires. Pour lui, les émotions ressenties dans l’un ou l’autre cas sont tout aussi réelles. La bonne nouvelle, c’est qu’il cherche à reproduire une émotion agréable déjà vécue !

Offrons du bonheur à notre cerveau :

Prenons le temps de savourer les émotions suscitées par la scène imaginée dans l’étape précédente. Ecoutons notre ressenti, les sensations provoquées. Est-ce de la joie ? De la fierté ? Du bonheur ? Restons encore un moment connectés à ces émotions positives, à cette scène heureuse.

Plus les émotions ainsi créées seront fortes, plus notre cerveau déploiera sa créativité pour les reproduire dans la vraie vie. Il sera notre meilleur allié pour atteindre notre objectif !

Pour plus d'astuces, retrouvez la boîte à outils de la gestion du temps

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Ecrit par

Pascale Bélorgey

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