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Nous entendons souvent parler autour de nous de personnes qui veulent devenir coach professionnel ou qui sont engagées dans une démarche pour le devenir. Peut-être, vous-même, caressez-vous cette idée. S’agirait-il d’un phénomène de mode au titre d’une reprise en main de sa vie professionnelle, d’une recherche de sens, d’utilité ou de plaisir ?
Peut-être, et cela appelle alors une introspection personnelle sur ses réelles motivations mais pas seulement car il y a une réelle demande ou opportunité.
Encore faut-il commencer par lever l’ambiguïté voire la confusion qui règne autour de la notion de coaching.
Ce qui nous intéresse ici c’est le coaching professionnel. Il ne s’agit ni de conseil, ni de formation, ni d’accompagnement opérationnel, ni de montée en compétence et encore moins de thérapie.
D’une relation suivie (entre le coach et son client) dans une période définie (donc limitée) qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle.
Il s’agit donc de nouer une relation, librement. C’est donc d’un choix mutuel. Il s'agit de créer une alliance et de se mettre au service de son client pour l’aider à trouver en lui-même les ressources pour atteindre les objectifs fixés ensemble au début du processus.
Dans les qualités à développer pour devenir coach : la présence et l’attention bienveillante à l’autre, l’écoute en profondeur de ce qui est dit et de ce qui ne l’est pas, la création d’un climat de confiance, un art du questionnement qui fait réfléchir et avancer …
Le 1er outil du coach c’est lui-même, et comme tout bon artisan il doit affûter son outil. C’est le chemin pour devenir coach.
A l’instar de Montaigne, nous pourrions dire à propos du coach :
« Celui qui comprend l’être humain en lui-même le comprend en tous les hommes. »
Revenons maintenant sur la question de l’intérêt ou de l’opportunité de devenir coach.
C’est un type de prestation singulier, réservé jusqu’à il y a peu à des dirigeants ou des managers de haut niveau. La démocratisation est en route, à pas comptés pour l’instant.
Cette prestation intéresse les entreprises ; c’est un outil complémentaire dans leur panoplie d’accompagnement à la compétence et à la performance. Certaines, et de plus en plus, envisagent même de développer le coaching interne.
Ceci devrait être amplifié par la mise en place de la nouvelle réforme de la formation professionnelle qui va libérer la définition étroite jusqu’à présent d’action de formation pour l’ouvrir à tout type de prestation permettant de faire progresser un collaborateur en compétence, performance ou qualification. Nous nous dirigeons vers plus d’individualisation, vers plus de transposition concrète (résultats visibles).
Nul ne saurait dire si l’accélération sera soudaine et brutale ou lente et progressive.
Il est intéressant de regarder le profil des gens qui se forment aujourd’hui au coaching professionnel.
Nous y rencontrons principalement 3 profils concernant des :
En France, la profession de coach n’est pas réglementée. Dit en d’autres termes, vous et moi pourrions mettre en bas de chez nous une plaque de coach quand bien même nous n’aurions aucune formation en ce domaine.
Il y a donc un vrai besoin de professionnalisation de ce métier dont se sont saisis 3 organismes en France entre 1992 et 1996 avec pour vocation de promouvoir et professionnaliser le coaching professionnel :
Chaque organisme s’adosse à un référentiel de compétence et à un code de déontologie. Ils ont choisi en 2012 de créer une plateforme commune : coach-pro.org pour promouvoir ensemble une vision du coaching et de sa professionnalisation. Ils gardent cependant des spécificités propres que ce soit sur leur rayonnement géographique (ICF monde, EMCC Europ et SFCoach France), les compétences ciblées ou les processus et types de certification.
NB : pour faciliter la compréhension nous allons poser des définitions communes :
Etant organismes certificateurs, donc délivrant une certification individuelle, ils ne délivrent pas eux-mêmes - déontologie oblige - de formation au coaching.
Deux d’entre eux (ICF et EMCC) accréditent des formations au coaching professionnel délivrées par des organismes tiers.
Selon les organismes, il existe de 2 à 4 niveaux de certification individuelle.
La différence entre les niveaux de certification se fait d’une part par le niveau de maîtrise des compétences du référentiel et d’autre part par la pratique accumulée (nombre d’heures de coaching).
Si vous souhaitez devenir coach professionnel, il faut donc vous préparer aux 2 questions que les donneurs d’ordre dans les entreprises vont vous poser :
Ce qui vous amènera à vous interroger sur 3 points clés :
Se former au coaching est un chemin de transformation intérieure, une réelle et passionnante aventure.
Je vous souhaite un beau voyage.
Opération impossible