Coach : le guide de l'ombre
Le coaching est un processus marqué par le développement de nouvelles actions et comportements. Ils reposent sur l’engagement, la responsabilité et l’auto-apprentissage, parmi d’autres facteurs fondamentaux.
Ainsi, c’est le coaché qui fait l’effort, le travail et le succès. L'objectif est qu'il doit le vivre, le sentir et le comprendre afin que ce soit vraiment une démarche qu’il puisse réutiliser à l’avenir.
Quels sont les objectifs du coaching ?
Compte tenu de ce qui vient d'être exposé, le processus prend fin lorsque le coaché est conscient d’avoir atteint ses objectifs par ses propres moyens. Le coach n’est que le guide qui conduit le coaché à faire sa propre analyse. Pour ce faire, il doit tenir compte de ses obstacles et de ses limitations.
Il arrive que ce soit « hallucinant » d’être l’observateur d’un processus de changement personnel. Pour ma part, je suis fasciné par la façon dont le coaché parcourt son chemin d’un bout à l’autre sans qu’il ne s’aperçoive de la présence d’une autre personne. Au fond, il s’agit de :
- guider sans diriger,
- aider à voir sans rien enseigner,
- aider à atteindre les changements sans décider des actions qui y conduisent, sans laisser « d’empreintes ».
Tel est le travail le plus important du coach.
Le parcours du coaché
À chaque fois, le coaché commence son chemin, entouré d’incertitudes. Il pense souvent d’abord aux obstacles qui vont se présenter plus qu’aux nouvelles possibilités qui vont s’offrir. Il s'apercevra au final qu’il peut utiliser cette approche par lui-même. L'apprenant comprendra qu’il développe ainsi de nouvelles aptitudes, comportements et croyances lui permettant l’atteinte de ses objectifs.
Personne ne lui a dit ni quoi, ni comment faire. Le coach n’a été qu’un guide et un simple observateur du processus, sans prendre parti.
En tant que coach, je considère que dans le cadre d’un processus de coaching, le fait que le coaché ne s’aperçoive pas de ma contribution au processus et qu’il est conscient que ce travail n’est que le fruit de son propre mérite est la meilleure récompense de mon travail. C’est la meilleure preuve que le travail de coach n’a laissé aucune empreinte et que le coaché saura utiliser cette démarche tout seul, dès qu'il en aura besoin.
Ce n’est pas de l’altruisme, c’est du coaching.