Les présupposés en PNL
- 1. La carte n'est pas le territoire
- 2. Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
- 3. On ne peut pas ne pas communiquer
- 4. Nous ne sommes pas nos comportements
- 5. Corps et esprit agissent l’un sur l’autre
- 6. Il est possible de reproduire les performances des autres
- 7. Le sens de ce que nous communiquons est dans la réponse que nous obtenons
- 8. Plus on a de choix, mieux c’est
- 9. Chaque personne a en elle toute les ressources pour obtenir ce qu’elle veut
- 10. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
- 11. Si vous n’atteignez pas votre objectif avec un comportement, changez ce comportement.
Faire passer ses messages et se faire comprendre demande des outils pertinents de communication. C’est ce que propose la PNL (Programmation Neuro Linguistique) (1) avec un ensemble de modèles et de techniques pour apprendre à communiquer plus efficacement, à réussir mieux et plus rapidement et à changer facilement. Elle repose sur des postulats fondamentaux, les présupposés, que nous décrivons ci-dessous.
1. La carte n'est pas le territoire
Cette notion (2) correspond au fait que nous percevons le monde (le territoire) à travers nos 5 sens. Nous nous en faisons une représentation interne (la carte) qui n’est pas exactement la réalité. Chacun d’entre nous possède donc sa propre carte du monde et il n'y a pas une carte meilleure qu'une autre.
2. Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
Tout comportement est généré par une intention positive. Si un manager se montre trop exigeant vis-à-vis de ses collaborateurs c’est pour leur donner le sens de la qualité. Dans son esprit il le fait pour le bien de ses collaborateurs.
Il est plus facile et plus constructif de répondre à l'intention plutôt qu'à l'expression du comportement "problème". La question à se poser est : quelle pourrait être l'intention positive derrière le comportement de l’autre ou le mien ?"
3. On ne peut pas ne pas communiquer
Le matin, vous êtes perdu dans vos pensées et vous croisez un collègue sans lui dire bonjour. Vous n’aviez pas une intention vis-à-vis de lui mais lui reçoit un message. Les mots (le verbal) ne représentent que 7% du message, la manière de dire (le para verbal) et le non verbal représentent les 92% restants ! En présence de l’autre même si nous n’avons pas une intention de communiquer, nous communiquons quand même.
Comme les individus ne peuvent pas ne pas s'influencer l'un l'autre, une bonne question à se poser est : dans quelle mesure je contribue au maintien de cette situation ?
4. Nous ne sommes pas nos comportements
Il est utile de distinguer l’identité d’une personne de ses comportements. En effet, s’il est relativement facile d’aider une personne à changer son comportement, il impossible de changer sa nature. Il s’agit de changer un comportement problématique tout en respectant la personne.
5. Corps et esprit agissent l’un sur l’autre
Ce qui se passe dans l’esprit a des répercussions dans le corps, et inversement. Si l’on observe les modifications du non verbal, on peut en déduire des modifications concomitantes au niveau de la pensée.
6. Il est possible de reproduire les performances des autres
Les concepteurs de la PNL ont étudié les comportements de thérapeutes d’excellence et en ont déduit des techniques pour reproduire leurs performances et les généraliser. En PNL, on estime donc qu’il est possible de reproduire, de modéliser les comportements efficaces des individus.
7. Le sens de ce que nous communiquons est dans la réponse que nous obtenons
Vous est-il déjà arrivé de croiser le regard de quelqu’un sans intention particulière et pourtant cette personne vous adresse un regard noir voire vous invective ? Même si vous n’avez pas conscience de ce que vous communiquez, c’est ce que vous obtenez en réponse qui compte.
Aussi est-il important d’évaluer comment le message est compris et, le cas échéant, comment le changer pour viser davantage d’efficacité. Il s’agit d’être réceptif à l’impact de ses messages (feed-back) et d’en tenir compte pour ajuster sa communication au modèle du monde de son interlocuteur.
8. Plus on a de choix, mieux c’est
A un moment donné, les personnes adoptent le meilleur choix possible, compte tenu de leurs possibilités et de leurs capacités et en fonction de ce qu'ils perçoivent de valable pour elles dans leur modèle du monde.
C’est la variété des choix qui permet d’affronter la complexité d’une situation, et qui permet que, lorsque cela ne marche pas, on puisse changer sa façon de le faire, donc essayer autre chose. Un des objectifs de la PNL est de donner aux individus plus d’options, plus de choix et de les rendre plus flexibles.
9. Chaque personne a en elle toute les ressources pour obtenir ce qu’elle veut
Chaque individu possède en lui les ressources pour obtenir ce qu’il désire. Il faut simplement lui apprendre à les utiliser ou à les découvrir. Ce présupposé invite chacun à reprendre du pouvoir sur sa vie. Il considère que les limites d’une personne ne sont que la représentation qu’elle s’en fait.
10. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
Alors que l’échec et l’erreur peuvent culpabiliser et démotiver, considérer une réponse inattendue en tant que feedback d’un contexte responsabilise et invite à agir : un résultat différent de celui souhaité est à considérer comme une information supplémentaire quant à notre façon de faire.
11. Si vous n’atteignez pas votre objectif avec un comportement, changez ce comportement.
Quand vous ne parvenez pas à atteindre un objectif, essayez autre chose. Une des bases de la PNL est la flexibilité.
Quels présupposés avez-vous envie d’utiliser ?
(1) Développée par Richard Bandler (informaticien et psychologue) et John Grinder (linguiste et psychologue) dans les années 1970
(2) Imaginée par Alfred Korzybski, le père de la sémantique générale
Vous souhaitez entrer plus facilement en contact avec vos collaborateurs ?
Formation : Mieux communiquer pour faire passer ses messages
Formation : Développer son impact personnel
Formation : 4 outils de PNL pour entrer en contact avec aisance et efficacité