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Je suis acheteur. Vous allez donc soupçonner un raisonnement très empreint de subjectivité. Et bien il n’en est (presque) rien. Démonstration.
Effectifs acheteurs vs. vendeurs
En France, les dépenses achats représentent en moyenne 50% du chiffre d’affaire (CA) de leur entreprise alors que par définition, les vendeurs ont en charge 100% de ce même CA. Par ailleurs en France, on compte environ 710 000 vendeurs pour un peu plus de 180 000 acheteurs. Ces derniers sont donc presque 4 fois moins nombreux, donc 2 fois plus efficients puisque le montant géré n’est que 2 fois moins élevé !
Taille du portefeuille
Autre chiffre pour comparer, le portefeuille moyen confié à ces professionnels : 18M€ par acheteur versus 400k€ par vendeur : ratio de … 45 en faveur des acheteurs !
Notez qu’il s’agit bien de moyennes. En ce qui concerne les acheteurs, l’amplitude de la taille de portefeuille pour un équivalent temps plein dédié à 100% aux achats de son entreprise, varie de quelques M€ (achats récurrents de faible montant) à plusieurs centaines de M€ (trading de matières première, par exemple).
Contribution à la marge
Je vous propose une comparaison simple basée sur une entreprise représentant la moyenne française en termes de montant d’achat et de structure de coût (voir figure).
Dans cet exemple très représentatif, l’entreprise dégage donc au départ une marge de 100, soit 10% de son CA. On constate qu’un gain de 5% seulement sur les dépenses achats, toutes choses égales par ailleurs, produit un effet 5 fois plus important (+25% d’augmentation de la marge). Pour obtenir ce même effet sur la marge, calculons maintenant l’effort à fournir par la force de ventes, toutes choses égales par ailleurs, enfin presque… En effet, le seul moyen réaliste d’améliorer le montant des ventes est de vendre davantage de biens et en conséquence d’acheter davantage. Au final, il faut vendre 25% de plus, donc tout l’effort va directement dans la marge sans effet de levier. Conclusion, les achats sont 5 fois plus efficients que les ventes (même résultat avec 5 fois moins d’effort).
Quelle conséquence sur les salaires des acheteurs ?
En toute logique, les acheteurs devraient être mieux payés, non ? Et pourtant, dans le meilleur des cas les acheteurs formés dans les mêmes (grandes) écoles que les vendeurs obtiennent tout juste le même salaire !
Avant de rejoindre Cegos, Philippe a pratiqué achats et ventes, notamment dans le secteur de l'automobile et la distribution spécialisée.Il conçoit, développe et fait développer des formations achat et anime un réseau d'intervenants, acheteurs, juristes et financiers. Il dirige également une formation diplômante "Responsable achats".Par ailleurs, il est auteur et co-auteur de :• Toute la fonction achats, Dunod• La boîte à outils de l’acheteur, Dunod• Toute la fonction management, Dunod
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