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Depuis le 1er avril 2021, les acteurs numériques français doivent impérativement respecter les directives de la CNIL relatives aux cookies et autres traceurs. Le challenge des éditeurs ? Choisir une stratégie de consentement efficiente pour réduire la perte des données analytics et une diminution potentielle des revenus. Explications.
En application depuis le 1er avril 2021, les lignes directrices présentent plusieurs nouveautés pour les éditeurs de sites et applications mobiles par rapport aux précédents textes :
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En cas de manquements aux lignes directrices de la CNIL, un éditeur digital s’expose à un contrôle du régulateur, à des plaintes éventuelles. Et les sanctions sont graduelles en fonction de l’infraction constatée.
Ainsi, on dénombre trois catégories de risques :
Les impacts sur l’activité digitale des acteurs numériques peuvent être très importants pour les cookies de personnalisation et de mesure soumis au consentement. En effet, les tests réalisés par l’agence web analytics Empirik indiquent une perte moyenne de données comprise entre 30 et 70 % en cas de strict respect des directives de la CNIL.
La raréfaction des données peut avoir des répercussions significatives sur :
Pour mettre vos plateformes digitales en conformité avec la CNIL et le RGPD, et piloter tous vos projets de consentement, nous vous proposons quelques conseils rapides :
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Le principe du consentement préalable de l’utilisateur avant le dépôt ou l’accès aux cookies date de 2009 avec une mise à jour de la directive européenne ePrivacy. Par la suite, l’article 82 de la loi Informatique et Libertés transpose ce texte en droit français.
Saut dans le temps. En mai 2018, le règlement général sur la protection des données (RGPD) entre en application au sein de l’Union européenne dans le but de renforcer les droits des citoyens dans l’utilisation de leurs données collectées par un tiers. Le texte prévoit entre autres que le consentement doit être un « acte positif clair » d’un utilisateur « manifestant une volonté libre, spécifique, éclairé et univoque ».
Plus récemment, en octobre 2020, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) publie ses dernières lignes directrices, complétées par une recommandation non prescriptive, afin de rappeler aux éditeurs le droit applicable en France relatif à l’utilisation des cookies et traceurs et préciser des modalités pratiques de recueil du consentement.
Enfin, en 2021, le règlement ePrivacy devrait voir le jour, en lieu et place de la directive éponyme de 2002. Il vise à harmoniser les différentes législations en vigueur avec un texte réglementaire contraignant pour tous les États membres.
Opération impossible