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Formation, Management, Commercial, Efficacité pro
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Après avoir livré dans mon billet précédent un bilan sur l’An I de ma vie de Responsable Formation dans le nouveau cadre réglementaire, je vais maintenant m’attarder sur un autre élément qui m’a semblé déterminant : la fin de l'obligation fiscale des dépenses de formation.
Bien avant la réforme de la FPC, il était devenu évident qu’une bonne part de ce que l’on souhaitait mettre en place, au sein des parcours de formation, dans l’accompagnement des projets d’entreprise, ou pour soutenir le projet professionnel d’un collaborateur, relevait d’actions qui, malheureusement, n’étaient pas imputables.
Nous ressentions, alors, comme un décalage entre cette notion d’imputabilité, à laquelle il fallait bien se conformer jusqu’à un certain point, et l’évolution même des attentes des individus et des besoins de l’entreprise qui débouchaient sur d’autres types d’actions ou d’accompagnement.
Autant dire que, sur l’année écoulée, la possibilité d’orienter ses « investissements » en formation sur des dispositifs et des modalités beaucoup plus variés, sans se restreindre en regard de l’obligation fiscale précédemment citée, est apparue comme une sorte de bouffée d’oxygène. Enfin, nous pouvions faire rentrer, au sein de nos pratiques, davantage de pratiques autrefois bridées.
Du coup, dans mes relations avec tous les acteurs de l’entreprise, j’ai pu adopter une posture de défricheur, de consultant, davantage en phase avec les propres évolutions que les collaborateurs, anciens comme nouveaux, n’avaient pas hésité à faire rentrer de l’extérieur à l’intérieur de l’entreprise.
Ne serait-ce qu’au vu des possibilités offertes par les nouvelles modalités issues du monde du digital.
Cette ouverture à l’ensemble des possibilités d’accompagnement des collaborateurs, des managers et des Directions, que ce soit par des voies « classiques » ( coaching, tutorat, apprentissage en situation de travail…) ou par de plus récentes (webinar, MOOC…) a favorisé une montée en puissance des échanges. Et ceci particulièrement à propos des modalités embarquant le digital, du fait de leur caractère perçu comme novateur.
Ainsi, l’année 2015, de mon point de vue, et concernant les échanges que j’ai pu avoir avec de nombreux managers et de collaborateurs, marque l’avènement du MOOC et du SPOC comme alternative crédible pour compléter d’autres parcours de formation, au cœur desquels le présentiel restera quand même la pierre angulaire.
Mais sans céder à l’effet de mode, il faut reconnaître que de s’y être investi, au moins au niveau de la veille, m’a permis d’être apporteur d’idées nouvelles, d’être prescripteur quant à l’utilisation, par chacun, de nouveaux modes d’accès au savoir et de développement de son employabilité.
Par la même occasion, et alors que l’entreprise se trouve engagée dans une accélération de sa transformation digitale, ce positionnement de la fonction formation en fait un interlocuteur qui a son mot à dire, notamment au vu de certains projets d’envergure.
Finalement, après avoir suivi avec un peu d’anxiété, il faut bien le reconnaître, tout ce qui était en préparation et en discussion avant la promulgation de la Loi du 5 mars 2014, je pense que ses impacts, en parallèle avec les évolutions naturelles de l’écosystème de la formation professionnelle, sont une réelle opportunité pour tout Responsable Formation exerçant en entreprise :
Ceci n’était donc qu’une réflexion, somme toute très personnelle, de ce qu’aura été cette année 2015, du point de vue du Responsable Formation. Il nous reste à vivre la suite et pour cela, je crois que les échanges entre pairs, auxquels ce blog participe, ne pourront que nous être utiles…
Opération impossible