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Les prévisions glissantes de trésorerie constituent un art souvent difficile en fonction de la fréquence de leur actualisation, de la diversité des sources d’information et des choix que le trésorier est amené à réaliser (choix du support, horizon, degré de regroupement des données,etc.).
Elle est triple :
Le BAT est une prévision figée sur 12 mois. Il se détermine à partir des budgets d’exploitation, d’investissement et de financement à MLT que le trésorier récupère auprès du contrôle de gestion.
Le trésorier convertit les mouvements de date comptable en dates d’encaissement ou décaissement et calcule le décaissement mensuel de TVA. Le BAT sert essentiellement à évaluer le besoin de financement à CT pour l’année suivante et négocier les lignes de crédit. Il est éventuellement actualisé à mi année en même temps que les budgets.
A l’inverse, la prévision glissante est mise à jour à tout moment, en temps réel, en fonction des informations que le trésorier collecte auprès des services financiers ou opérationnels.
Alors que le budget débouche sur la position de trésorerie fin de mois, emprunteuse ou excédentaire, la prévision glissante débouche sur le solde bancaire prévisionnel. Après décision de financement, ce solde est le plus proche possible de zéro.
A l’inverse du budget annuel de trésorerie, il n’existe pas une méthodologie unique, bien définie pour élaborer une prévision glissante de trésorerie. Nous avons défini sept critères par rapport auxquels le trésorier doit faire des choix pour construire son plan glissant.
Le plan glissant est réalisé soit directement sur le logiciel de trésorerie, lorsque l’entreprise en dispose d’un, soit sur un tableur. L’intérêt du logiciel est de travailler sur un seul outil et de pouvoir entrer directement certains mouvements à leur date de valeur prévue. En outre, les logiciels de trésorerie donnent la possibilité de réaliser des extractions des mouvements et soldes prévisionnels vers le tableur pour mettre en forme un reporting de trésorerie.
Les éditeurs de logiciel de trésorerie proposent également des logiciels de prévisions combinés au logiciel de trésorerie. Les données sont entrées en date comptable et converties en flux grâce à des lois d’éclatement. Ce logiciel gère les flux relatifs à la TVA. Les décisions de financement/placement sont prises à partir du cumul (solde actuel réel, prévisions de flux futurs).
Lorsque la prévision est directement faite sur le logiciel de trésorerie, elle combine habituellement :
Lorsque le plan glissant est fait sur tableur, aucun mouvement n’est généralement inscrit en date de valeur, tous les mouvements sont positionnés sur un intervalle hebdomadaire.
Exemple :
Une entreprise réalise un plan glissant sur 10 semaines. Les prévisions sont directement inscrites sur le logiciel de trésorerie. La méthode retenue est la suivante :
Il s’agit là de la principale caractéristique et difficulté d’élaboration dans l’art d’élaborer une prévision glissante. Parfois, le trésorier alimente la prévision glissante à partir d’un historique des flux de l’année précédente. Par exemple, les prévisions de vente d’un magasin de détail sont établies à partir des ventes réalisées l’année précédente, éventuellement ajustées de l’évolution des ventes de l’année.
Toutefois, le plus souvent, le trésorier alimente se prévisions en combinant des données de différentes natures et donc auprès de différents interlocuteurs.
Le schéma ci-dessous prend l’exemple des prévisions d’encaissement sur ventes, elles se construisent à partir :
Pour collecter les données extra comptables, le trésorier se constitue un véritable réseau d’information, il se met en contact constant avec :
Il convainc ses différents interlocuteurs de lui fournir une information la plus précise possible, en temps réel pour assurer la liquidité de l’entreprise et améliorer le résultat financier.
Toute saisie d’un mouvement sur le logiciel de trésorerie suppose l’utilisation d’un code de support de paiement (virement, prélèvement, chèque,…). Il est en outre possible d’affecter à un mouvement un code de nature budgétaire (encaissements clients, décaissements fournisseurs, taxes, remboursements,…).
Les codes de nature budgétaire permettent notamment de calculer les écarts des flux réels par rapport aux flux prévus pour affiner les techniques de prévisions, actualiser le cas échéant les prévisions des périodes suivantes.
Lorsque le trésorier réalise ses prévisions sur le logiciel de trésorerie et que ses banques sont spécialisées par mouvement, il affecte généralement directement les prévisions sur le bon compte bancaire.
En l’absence de spécialisation des banques par flux il crée parfois une banque « fictive » uniquement destinée à l’affectation des prévisions. Le solde de cette banque fictive est alors pris en compte avec les soldes bancaires pour définir le solde prévisionnel de l’entreprise.
Le trésorier ressent souvent le besoin de personnaliser certains mouvements de montant significatif et fluctuants afin de faciliter l’actualisation de la prévision.
Exemple : les prévisions d’encaissement d’un client représentant 20% du chiffre d’affaires et qui a des habitudes de paiement irrégulières fera l’objet d’une prévision d’encaissement individualisée qui pourra être plus facilement être mise à jour.
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Opération impossible