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Le commanditaire est le donneur d’ordre de votre projet, celui qui le finance et autorise son lancement. Si on lui donne d'ailleurs très souvent le nom de sponsor (dans le cadre de projets internes), c'est parce qu'il peut grandement vous faciliter la vie… ou vous la compliquer si vous ne l’associez pas correctement.
Dès les phases amont de votre projet, vous devez donc accorder une attention particulière à 3 points :
Le commanditaire ne sait pas toujours précisément ce qu’il veut, mais il sait généralement ce dont il ne veut pas. Faites comme les agences immobilières, organisez des « visites d’appartement» : montrez-lui des exemples de réalisations antérieures ou extérieures pour le faire s’exprimer sur ce qu’il apprécie ou non > « Par rapport à ce produit, en quoi celui que nous devons développer est différent ? »)
Il peut être également utile de faire visualiser l'après-projet au commanditaire :
Pour le rassurer, il est important de lui restituer ce qui est clair, explicite pour vous dans sa demande, mais aussi les zones d’ombre, les insuffisances d’informations :
Faites hiérarchiser les besoins au client, afin de séparer l’essentiel de l’accessoire :
Montrez que vous êtes le garant du respect du mandat. Parce que le besoin du sponsor évoluera dans le temps, il faut formaliser son périmètre actuel pour pouvoir « négocier » ensuite
Certains commanditaires n'ont pas conscience de la charge de travail que le projet va induire chez eux (prises de décisions, lobbying auprès des parties prenantes). A minima, il peut être intéressant de leur indiquer combien de comités de pilotage vont rythmer le projet pour qu'ils puissent planifier leur temps.
En termes de gestion des risques, associez-le à l'évaluation de la criticité de certains risques, et éventuellement transférez-lui les risques qui sont en dehors de la sphère d'influence de votre projet. Vous pouvez également demander la garantie de disponibilité de certaines ressources « critiques ».
Vis-à-vis de l'équipe, il peut être intéressant d'intégrer le commanditaire dans le référentiel de l’équipe projet (trombinoscope des parties prenantes, annuaire du projet) et de lui demander d’intervenir au début de la réunion de lancement pour poser les bases du projet et cautionner votre rôle de chef de projet : c'est une excellente moyen de créer de la confiance réciproque (le sponsor voit les experts mobilisés pour la réussite du projet, les équipiers se rendent compte que le sponsor est engagé pour cette même réussite).
Demandez au sponsor ce qu’il attend de vous dans le cadre du projet, et a minima définissez les rituels de reporting : « comment voulez-vous qu’on travaille ensemble ? Quelles modalités de reporting? Quelle fréquence ? ". S'il ne sait pas forcément l'exprimer, prenez le temps de capitaliser avec lui après vos premiers échanges ou réunions de comité de pilotage : "qu'est-ce qui vous convient ? que souhaitez-vous qu'on fasse évoluer ?".
Ça fait beaucoup ? Oui, mais toutes ces informations ne seront pas forcément qualifiées dès le premier rendez-vous avec le commanditaire. Pour réussir, il faut voir et revoir le client, se mettre dans la « peau », et pratiquer une écoute active de tous les signaux qu’il nous adresse.
Opération impossible