Steve Jobs -Apple, de A à Z
Steve Jobs, 1955-2011, Apple 1976-... Deux noms indissociables tant le créateur d'Apple incarnait la marque à la pomme. Alors ne pas écrire un billet sur la saga Apple-Steve Jobs dans le blog de la stratégie marketing aurait été, pour moi, inconcevable. La voici de A à Z, inspirée par son histoire et celle d'Apple mais aussi par de nombreux témoignages.
A comme Apple. La marque qu'on ne présente plus, co-créee avec Steve Wozniak en 1976, dans le garage des parents de Steve Jobs. 10 ans plus tard la marque employait plus de 4000 personnes et le chiffre d'affaires atteignait 2 milliards de dollars.
B comme Beatles. Autre passion de Steve Jobs avec l'électronique.
C comme Créateur. Comme l'hommage de Rupert Murdoch le souligne: "l'un des penseurs, des créateurs et des entrepreneurs les plus influents de tous les temps."
D comme "Deuil collectif". Parce que "l'attachement à un iPhone ou à son ordinateur portable relève sans doute d'une logique comparable à celle qui régit l'attachement à un souvenir de famille ou un objet de collection", mais "Il y a des milliards d'êtres humains que la disparition de Steve Jobs laisse froids." présume Thierry Bonnot, sociologue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, qui analyse notre rapport aux objets.
E comme Exception. Une vie comme un roman, un personnage hors du commun et une marque mythique. Le réalisateur Spike Lee résume assez bien: "Un visionnaire qui voit des choses que les autres pensent impossibles, imagine un monde que les autres ne peuvent pas imaginer", et comme le voit Tim Cook, le nouveau PDG d'Apple: "Apple vient de perdre un génie créatif. et le monde un être d'exception".
F comme façon de voir de monde. C'est Barack Obama qui le souligne dans son tweet: "Il a changé la façon dont chacun d'entre nous voit le monde".
G comme Génie créatif. Tim Cook, nouveau PDG d'Apple, dans un mail adressé aux collaborateur de la société: "Apple vient de perdre un visionnaire et un génie créatif".
H comme Héritage. Robert Iger, directeur général de Walt Disney dit de Steve Jobs:" Son héritage ira bien au-delà des produits qu'il a crées et des activités qu'il a bâties. Il se manifestera par les millions de gens qu'il a inspirés, les vies qu'il a changées, la culture qu'il a définie".
I comme iPod, iBook, iPhone, iPad...
J comme Jobs, Clara et Tim. Les parents adoptifs de Steve Jobs.
K comme Keynote. Steve Jobs excelle dans cet exercice ritualisé du "Keynote", qui est la puissante application d'Apple pour concevoir des présentations. Revoir celle du 4 octobre 2011.
L comme Lucidité. Dans son discours face aux étudiants de Stanford, en 2005: "Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j'ai découvert de plus efficace pour m'aider à prendre des décisions importantes. parce que presque tout -tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec- s'efface devant la mort, ne laissant que l'essentiel."
M comme Mac Intosh. Crée en 1984, c'est le 1er ordinateur à interface graphique, doté d'une typographie élégante.
N comme NeXT. Fondé en 1986 avec quelques fidèles et l'aide de Canon, après son éviction d'Apple. Quand Apple a racheté NeXT, Steve Jobs a retrouvé Apple, sa création. La technologie NeXT a permis la renaissance d'Apple.
O comme Ordinateur personnel démocratisé. L'environnement de Steve Jobs est propice à l'innovation, au sein de la Silicon Valley, mais la rencontre avec Steve Wozniak est déterminante: à eux deux ils vont crée l'Apple II, qui va démocratiser l'ordinateur et placer cette technologie aux mains de millions de gens. C'est en 1976.
P comme Pixar. La société créee par Georges Lucas est rachetée par Steve Jobs en 1985, suite à son éviction d'Apple. Le succès de Toy Story en 1995 lui donne raison, Pixar entre en bourse.
Q comme Quatre coins du monde. G.S.Choi, patron de Samsung, le fait remarquer: "Son esprit novateur et ses succès remarquables resteront dans les mémoires aux quatres coins du monde".
R comme Reed College. Comme le souhaitait sa mère biologique, les parents adoptifs de Steve Jobs l'ont inscrit à l'université qu'il abandonne au bout de six mois. Mais il reste sur le campus et suit l'enseignement de la calligraphie au Reed College où il apprend les règles de la typographie. Ces acquis seront incorporés dans le Macintosh, dix ans plus tard.
S comme Show man. Rien de mieux que revoir les vidéos de ses interventions.
T comme Toy Story. Le succès du film est indéniable et remet Steve Jobs sur le devant de la scène internationale.
U comme Université de Stanford. Université où il n'a pas fait ses études, mais où il rencontre celle qui est sa femme et où nombre de ses allocutions ont été faites.
V comme Visionnaire. Un "visionnaire obsessionel et charismatique qui vendrait son âme pour fabriquer de bons produits", c'est comme cela que le décrit Jean-Louis Gassée dans son ouvrage La troisième pomme. Hachette 1985.
W comme Woz. La rencontre avec celui que Steve Jobs surnomme Woz, Steve Wozniak est déterminante: "J'avais 20 ans lorsque Woz et moi avons crée Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travailler dur..."
X comme XXL. Michael Bloomberg, maire de New-York le fait entrer dans l'histoire aux côtés des plus grands: " Ce soir l'Amérique a perdu un génie dont on se souviendra comme d'Edison et d'Einstein, et dont les idées vont façonner le monde pendant plusieurs générations."
Y comme "Y aura-t'il encore de l'innovation chez Apple?".
Z comme Zut, zut et zut. C'est dommage qu'il soit parti si jeune et, pour ceux qui pense comme Marc Zukenberg : "Tu me manqueras".