L'événement atelier-conférence "Sauver le brief" lancé par The Brain Compagnie et Sup de Pub en partenariat avec Influencia qui aura lieu le 2 février a le mérite de remettre le brief au coeur de la stratégie marketing et de la communication. Les 250 personnes inscrites à ce jour sont le témoignage de l'intérêt porté à cet outil quelque peu malmené ou mal compris.
5 mauvaises raisons de ne pas faire de brief écrit :
- Un brief oral suffit amplement. Peut-être, mais si l'on doit faire le même brief à plusieurs agences, il y a de forte chances que de nouvelles idées apparaissent entre deux briefs et que l'information donnée ne soit pas la même à chacune. Ensuite il est difficile de comparer les propositions.
- C'est une tâche peu utile dont on peut se passer.Peut-être, mais comment savoir si le message est bien passé auprès de l'agence? Et puis comment évaluer la création, si on n'a pas posé les bases?
- Je ne passe pas par une agence, on réalise en interne.Peut-être, mais si l'objectif de communication et la stratégie ne sont pas formulée clairement, comment sera la création? Même en interne, les messages peuvent ne pas être compris.
- Je n'ai pas le temps, je vais à l'essentiel...Peut-être qu'on va à l'essentiel en ne faisant pas ce qui est nécessaire et important, mais le brief est quand même l'outil qui permet de formuler sa stratégie de communication, les objectifs recherchés, le positionnement à concrétiser dans la création...
- Je n'ai pas eu de formation, je ne vois pas comment faire. Ah! C'est fort dommage... Car le brief est essentiel pour cadrer les créatifs sans les brider. Il donne les points clés sur la création à réaliser et il est une bonne base de discussion entre annonceur et agences. C'est aussi sur la réaction des agences au brief qu'on mesure leur créativité, leur compréhension du contexte et de la problématique posée.
Rendez-vous le 2 février à l'atelier-conférence, où j'aurai le plaisir d'intervenir et, en attendant, sur le site "sauver le brief".