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Le MOOC « Du Manager au leader » sur la plateforme FUN, dont le succès fut relayé dans la presse, aura réuni 35 000 participants. Au cours de son intervention à l’Université Ouverte des Compétences, Cécile Dejoux, Maître de Conférence au CNAM, livrait un retour d’expériences intéressant sur la conception et la mise en place de celui-ci. Une bonne occasion de répondre également à quelques une des questions soulevées par cette modalité pédagogique.
L’intervenante répond par la négative si on se situe du point de vue technologique. Son ancêtre n’est-il pas en effet l’enseignement par la télévision ? C’est en revanche une « évolution mondiale incontestable sur le plan des modes d’apprentissage ». Il s’agit en effet d’une prise d’initiative et d’autonomie de l’apprenant dans l’acte de se former. Une double question se pose dès lors à la fois au formateur et à l’apprenant : « comment apprenons-nous à l’ère d’internet et en quoi les nouveaux outils à disposition pourront-ils nous aider à nous former ? »
Rupture et fait marquant pour le concepteur : s’adresser à une cible à la fois large et inconnue (étudiants, salariés, indépendants, demandeurs d’emploi, jeunes et moins jeunes…)…et atteindre des objectifs précis de transmission de connaissances (tout du moins dans le cas de xMOOC).
Cet objectif d’une formation accessible au plus grand monde est cependant indissociable de la notion de « marque employeur ». Se faire connaître en tant qu’institution et « mettre en dynamique » l’apprenant pourraient ainsi résumer les principaux objectifs des MOOC. Attirer vers le présentiel et vers les diplômes les plus motivés correspond également bien à la tendance de fond de « classe inversée ». Le MOOC se doit également d’apporter une structure pour guider l’apprenant autour des verbes du thème traité. Avec dans le même temps, une approche de type « impressionniste » permettant à chacun de trouver, par petites touches, ce qu’il veut et selon le type de ressources qui lui convient.
Cecile Dejoux souligne également l’importance de l’animation via les réseaux sociaux qui a représenté 50% de l’animation globale du MOOC. Les 50% restant correspondant à l’animation du contenu sur la plateforme.
Finalement le MOOC semble se situer selon Cécile Dejoux entre un « apprentissage en toute liberté » (internet) et la FOAD. Il peut ainsi être qualifié d’« apprentissage guidé ». C’est aussi un apprentissage fait de « grains courts (de moins de 10 minutes) » et qui peut également se faire en « zappant » de ressources en ressources.
Ce retour d’expériences devrait nourrir les réflexions actuelles autour des MOOC en complément des résultats de la dernière étude CEGOS et du billet de Mathilde sur ce même thème : Qu'est ce qui plait dans les MOOC.
Opération impossible