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Notre méthode en 6 étapes pour écrire des prompts efficaces

Céline ChaudeauJournaliste

Savoir écrire des prompts efficaces est LA nouvelle compétence-clé à développer face à l’utilisation croissante des intelligences artificielles génératives (IAG). Pour répondre à ce défi, Cegos a conçu la méthode DIALOG. Objectif : améliorer la performance d’une conversation entre l’homme et la machine en adoptant les bons réflexes et en respectant quelques étapes.

Pourquoi la méthode DIALOG pour échanger avec l’IA générative ?

Qui n’a pas encore testé l’intelligence artificielle générative (IAG) ? Que ce soit pour générer du texte ou des images, la puissance de cette technologie avancée est époustouflante.

« Il y a deux types d’utilisation de l’intelligence artificielle générative, résume Benoit Maclet, responsable des offres digitales au sein d’Ib Cegos, filiale spécialisée en informatique du Groupe Cegos. Il y a le one shot, c’est-à-dire la question que l’on pourrait poser à Google. Et une deuxième utilisation, plus intéressante encore, qui consiste à se faire aider par l’IA générative pour construire un document. »

Notre spécialiste l’appelle volontiers son "Ami Intelligent", tant l’IA générative peut en effet produire des documents complets, comme des rapports, des articles de blog, des résumés… « Et c’est surtout cela qui va nous intéresser dans de nombreux métiers, et notamment la formation. Cependant, on aura besoin de fournir les éléments les plus précis possibles à cet assistant intelligent au moment d'écrire des prompts . Notre nouvelle méthode sert à cela. »

Bienvenue dans les arcanes de la méthode DIALOG, conçue pour améliorer la performance d'une conversation avec toute intelligence artificielle générative. « On croit à la transmission humaine de savoirs chez Cegos, explique Emmanuel Chenevier, responsable de l'offre de formation en Management de projet. C’est pourquoi il faut d’emblée rappeler combien l’humain reste important dans l’utilisation d’un tel outil. Il faut voir lintelligence artificielle comme un assistant. Mais il faut toujours laborder avec un regard critique. »

Parole d’experts : l’intelligence artificielle ne fera jamais faire votre métier à votre place. Cependant, ce super assistant peut vous éviter l’angoisse de la page blanche et d’aller plus vite sur certaines tâches. À condition d’en connaître les forces et les limites.

Première étape pour écrire des prompts efficaces

La méthode DIALOG se résume àun acronyme dont la première lettre est la plus fondamentale. Le D renvoie en effet à la capacité de chacun à "définir un objectif et rédiger le premier prompt", c’est-à-dire l’instruction première adressée à l’intelligence artificielle générative. « Le D est important car il apporte une approche et une compréhension, insiste Benoit Maclet. Il faut donner à l’IA générative le maximum d’éléments pour que la machine nous connaisse à tous les niveaux, comme si on allait l’éduquer. » A contrario, si on n’est pas suffisamment précis, on devra répéter les choses et replanter le décor.

Un prompt idéal doit contenir des éléments essentiels comme votre rôle, le contexte et l’objectif du texte généré. Il doit inclure les tâches à exécuter avec des verbes d’action et des précisions importantes comme l’audience, la cible, le ton et le style attendus. Et bien sûr, le format de sortie (texte, liste à puces, tableau, langue ou langage informatique, etc.). Mais ce n’est qu’un début.

La méthode DIALOG pour gagner du temps

Sans surprise, l’IA générative ne rendra pas le texte parfait dès la première requête, d’où la liste d’étapes proposées par la méthode DIALOG pour écrire des prompts efficaces.

1. Définir un objectif et rédiger un premier prompt

2. Interpréter les réponses avec son esprit critique

3. Ajuster et approfondir la conversation

4. Limiter les risques

5. Optimiser la conversation

6. Garder le contenu (ou pas)

« Notre méthode montre aussi que l’intelligence artificielle générative ne se résume pas à écrire des prompts », éclaire Emmanuel Chenevier. Car en effet, l’utilisateur, ou l’utilisatrice, ne pourra se satisfaire de la première réponse. « En suivant notre méthode, l’utilisateur sait où il doit aller pour atteindre son objectif. L’intérêt de l’intelligence artificielle générative est de se construire sur un dialogue. À travers les autres questions que l’on va lui poser, elle va affiner la pertinence du résultat. »

Pour autant, la méthode n’est pas linéaire. « On commence par le D, le prompt initial, et on termine par le G, c’est-à-dire la validation du contenu final, commente Benoit Maclet. Entre les deux, les étapes sont interchangeables. » Dès la deuxième étape, l’utilisateur interprète les réponses et fera preuve d’esprit critique pour reformuler son prompt et ensuite approfondir certains points. « Cest aussi une suite d’étapes qui peuvent tourner en boucle jusqu’à l’obtention du résultat désiré. »

Optimiser la conversation et limiter les biais de l'IA

Parmi les étapes essentielles, avant la fin de l’exercice, figurent l’optimisation du contenu et la limitation des risques. « Optimiser la conversation, c’est formuler des questions plus ciblées sur une partie par exemple, précise Benoit Maclet. On clarifie des hypothèses. On peut même challenger l’IAG et lui demander une autocritique sur un point. » À charge pour l’utilisateur de cadrer les choses pour que son texte corresponde exactement à ses attentes, son métier, son public…

Nos experts le rappellent : l’intelligence artificielle générative ne se pose pas de question. Pire encore, elle ne reconnaît jamais qu’elle ne sait pas, quitte à proposer des réponses, parfois, complètement farfelues ! « C’est à nous de la guider. Finalement, si elle ne fait pas bien les choses, cest que l’on lui a mal demandé. »

Dans le même esprit, il incombera à l’utilisateur de respecter certains garde-fous. « On retrouve cette idée à l’étape de la "limitation des risques", ajoute Emmanuel Chenevier. Dès le premier prompt, l’utilisateur devra éviter la divulgation de données sensibles de son organisation. Ne pas donner certains noms ou chiffres. »

La même attention doit être portée aux réponses proposées par l’IAG. « Il faudra faire attention à des questions de propriété intellectuelle si l’intelligence artificielle générative génère une photo ou une image par exemple. Et il faudra aussise protéger contre certains biais. » Exemple classique : si vous demandez à l’IAG une photo de PDG, il y a des chances/risques qu’elle propose spontanément un cliché d’un homme blanc entre 30 et 40 ans. « À charge pour l’utilisateur de corriger le tir et de reformuler sa demande. »

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Garder le contenu final (ou pas encore)

Au terme de ces étapes, le temps est venu de garder le contenu final, ou pas encore. « La validation du contenu final implique encore certaines questions, ajoute Emmanuel Chenevier. L’objectif est-il atteint ? Peut-on utiliser les résultats de façon complète ou partielle ? »

« À ce stade, il n’est pas interdit de réinitialiser une nouvelle conversation, conclut Benoit Maclet. C’est tout l’intérêt de l’IA générative : son intelligence, c’est de pouvoir aller chercher dans sa base de données toutes les précisions essentielles pour le résultat attendu. » À tout moment, l’utilisateur garde la main. « À la fin, il ny a que lhumain qui peut valider le contenu final », conclut notre expert.

Ecrit par

Céline Chaudeau

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