L’avènement des soft skills dans l’entreprise
Tout le monde s’accorde à admettre que les nouvelles technologies ont profondément modifié notre façon de travailler. Et en si peu de temps ! Selon le cabinet McKinsey, les besoins en compétences technologiques dans l’entreprise vont progresser de +55% d’ici 2030 ; c’est une belle opportunité pour ceux qui veulent rejoindre les industries technologiques.
D’autres compétences sont également nécessaires pour faire face à ces évolutions du monde professionnel : il s’agit bien-sûr des « soft skills ». Cette terminologie est peut-être difficile à comprendre, à traduire, car elle englobe tout un ensemble de valeurs et de postures allant du leadership à la communication à l’ère numérique en passant par la collaboration. Depuis longtemps, Cegos se positionne comme un fervent défenseur de ces compétences comportementales qu’elle définit comme « un ensemble de capacités interpersonnelles, situationnelles et émotionnelles qui permettent à l'entreprise et à ses collaborateurs de faire face à la complexité du monde professionnel qui les entoure. »
Puisque les nouvelles technologies, et l’IA en particulier, semblent se présenter comme une alternative envers certains de nos métiers traditionnels, il est plus que jamais indispensable de réintroduire une certaine « human touch » dans notre quotidien professionnel.
Le CEO de Linkedin, Jeffrey Wermer, l’a lui-même confirmé dans une récente interview donnée à Inc. « Aussi performante soit-elle, l’IA ne pourra jamais remplacer le « human touch » ; ces valeurs fondamentales de notre condition humaine sont faites d’interactions entre les individus. » Il est devenu essentiel de maîtriser des compétences généralistes dans la mesure où les métiers qui en dépendent seront « plus stables, plus longtemps » a-t-il ajouté.
Selon une récente étude du Conseil d’Orientation pour l’Emploi (COE), nous devrions bientôt mobiliser trois compétences complémentaires pour évoluer favorablement dans cet environnement économique dominé par l’intelligence artificielle et le Big Data.
Ces trois ensembles sont constitués de compétences spécifiques à chaque métier, d’aptitudes imposées par les nouvelles technologies et de compétences transverses comme le souligne le COE. Cette transversalité se compose de compétences d’ordre social (esprit d’équipe, intelligence émotionnelle…) et situationnelles (autonomie, « apprendre à apprendre »…).
Le cabinet McKinsey ajoute que la demande de soft skills pourrait augmenter de +8% dans les dix prochaines années. Une croissance qui n’est pas aussi importante que celle attendue pour maîtriser les nouvelles technologies, mais une progression non négligeable néanmoins.
Il est temps d’agir.
De plus en plus de dirigeants d’entreprises prennent désormais en considération les soft skills et admettent volontiers qu’une équipe constituée de compétences techniques et transverses devient plus compétitive. Un effectif émotionnellement plus intelligent est un effectif plus productif.
Le défi le plus important à relever est de permettre aux collaborateurs n’ayant pas de telles ressources innées en soi de les acquérir pour devenir pleinement performant. Une étude publiée par Bloomberg en 2018 révélait que 4 entreprises sur 10 regrettaient l’absence de soft skills chez les nouveaux diplômés. Étaient cités l’intelligence émotionnelle, le raisonnement complexe par arborescence, la négociation et la force de persuasion comme étant des qualités attendues auprès des candidats.
Cegos a récemment publié un livre blanc « Futur Of Soft Skills » dans lequel sont présentés les nombreux bénéfices générés par l’apport des soft skills au sein des équipes. Outre une compétitive boostée, la maîtrise des softs skills permet également de maintenir en postes les collaborateurs talentueux et d’offrir à chacun un épanouissement personnel.
Acquérir puis maîtriser les soft skills nécessitent de la pratique et un accompagnement de qualité pour atteindre les ambitieux objectifs de performance que vous vous êtes fixés.
Un beau programme pour préparer les défis de demain !